La plupart du temps cependant, les pirates informatiques vont utiliser votre site et son référencement pour le transformer en site de phishing ou y installer des malwares qui vont permettre de rediriger les visiteurs vers des sites malveillants. Par exemple, le pharma hack courant sur WordPress consiste à rediriger les visiteurs vers des sites pharmaceutiques vendant des médicaments comme le Viagra ou le Xanax. Votre image de marque est donc fortement menacée et selon l’Agence de Communication Alta Agency, les effets sont catastrophiques car vous perdez de la légitimité et de la confiance accordée par vos clients. Une étude montre que les clients ont tendance à ne plus faire confiance du tout à la réputation de la marque si ceux ci sont confrontés à une mauvaise expérience de type hack e-reputation.
Voici quelques exemples d’attaques courantes sur les sites WordPress :
• L’attaque par force brute : le hacker va multiplier les tentatives d’accès au site web en utilisant des combinaisons de noms d’utilisateurs + mots de passe. Cela va réduire les performances du site web.
• La défiguration (defacing) : le hacker va prendre le contrôle de votre site web et le défigurer complètement, en remplaçant la page d’accueil par une autre page ou une image affichant des revendications politiques ou religieuses par exemple.
• Le phishing : le hacker va essayer de récupérer des données sensibles de vos utilisateurs en les redirigeant vers de fausses pages d’organisations connues (par exemple, PayPal ou un site de banque).
• L’attaque par injection SQL : le hacker va accéder au contrôle total de votre base de données MySQL.
• La vulnérabilité cross-site scripting (XSS) : le hacker va accéder aux informations de session ; il pourra ainsi voler des informations financières de vos utilisateurs.
• La vulnérabilité cross-site request forgery (CSRF) : le hacker va se connecter comme utilisateur authentifié pour effectuer des actions malveillantes sur le site (supprimes des pages, modifier les paramètres d’un plugin, etc.).
Les hackers peuvent aussi attaquer un site et s’approprier des données pour pouvoir faire du chantage. Par exemple, en 2014, des hackers ont réclamé 30 000 euros de rançon à la chaîne de restauration rapide Domino’s Pizza en la menaçant de publier les données privées de près de 600 000 clients de France et Belgique si elle ne s’exécutait pas.